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Il n'y a pas de mot pour décrire la vie, on passe son temps à côté d'elle.

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Il n'y a pas de mot pour décrire la vie, on passe son temps à côté d'elle.
12 juillet 2011

Je pensais trouver la solution. Mais j'ai même pas compris le problème.

sitting__waiting__wishing__by_LittleBlackUmbrella- "Tu sais j'ai pas peur de vivre, j'ai pas peur de grand chose, non en faite y a une seule chose dont je suis sure d'avoir peur, une seule mais elle est tellement présente dans ma tête en ce moment que je vis hanté. Oui hanté par le fantôme de ton image."



Voilà c'est ce que je lui ai dis, puis je suis partie. J'ai pas osé claquer la porte, parce que je n'étais pas en colère, je n'étais pas triste, je n'étais pas libre. J'ai dévalé les escaliers comme une voleuse à l'étalage, les talons qui claquaient sur les marches.
Je n'attendais qu'une chose, entendre le cliquetis du verrou, et ta voix résonnant dans le hall de la cage d'entrée. Mais derrière mes pas aucun son ne résonnait, que ces foutus talons. J'aurai pu les jeter ces chaussures tellement leurs sons aggressaient mes oreilles. Je voulais pas grand chose, juste un sourire, juste que tu me rassure.
Je voulais y croire, en fait, je voulais pouvoir parler de nous et non de toi et moi.



Trois jours, trois interminables jours ont passés, puis j'ai vu ton message :

- "Je voulais te dire que je suis une ombre qui passe, et quand la lumière revient, quand le jour revient, je disparais... Pardonne mon abscence... Je suis pas prêt."

A la lecture de ces mots, une grande inspiration suivit d'un sanglot tremblotant se présenta. Assise contre le mur, les jambes repliés sur moi même, les bras serrant mes genoux, je m'efforça de calmer cette crise. Je pensais savoir comment gérer les situations critiquent, mais non. Je déposais mes mains sur mes oreilles, je voulais être sourde. Puis je me mis à hurler, tellement fort. Viinrent ensuite les interminables questions sur ce qui m'arrivait, vous savez, il y a un moment, entre le moment où on s'endort et celui ou on rêve profondément qui nous laisse tomber dans un gros vide. 
Je me sentais tomber, mais je ne m'endormais pas, je manquais de souffle. Tu avais beau me faire peur, tu faisais parti de ce dont mon oxygène est constitué.



Ce soir là, il n'y avait aucune étoile dans le ciel, il n'y avait aucun nuage, il y avait cette lune ronde et parfaitement blanche, j'ai accroché mes mains au barreau du balcon, j'ai laissé mes jambes pendre dans le vide, et j'ai essayé de m'enfuir dans un univers où ton regard ne croisera pas le mien.

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